La voie royale : récit de ma course

Alors comme je le disais dans mon précédent poste je me suis lancé sur un 10km ce qui ne m’était pas arrivé depuis 7 ans à cause des études(oui j’ai pris mon temps :P). Mais bon maintenant que c’est finit je peux retourner m’adonner à l’une de mes passions : la course à pied.
J’ai décidé sur le tard et un peu sur un coup de tête de participer à ce 10km, je suis normalement en préparation semi marathon pour le 15 novembre mais tâter de la compétition ça n’a jamais fait de mal à personne et comme la course se déroule chez moi pas de problème d’organisation.
Mon objectif secret était 40min, loupé à pas grand chose.






Bon alors la course, déjà premier point positif c’est très bon enfant, des groupes de samba et autres types festifs animent l’épreuve.

Premier constat mais y a du monde en fait, le stress commence à monter, oui c’est débile j’ai pas d’enjeux, je ne suis même pas licencié dans un club mais bon c’est de la compétition :P.
J’assiste au départ du 5km :

Puis je me prépare et me dirige vers l’échauffement, tient !!! le cardio m’indique 164bpm, mmmh pourtant à cette allure je devrais être à 135bpm, ah oui je suis stressé en effet.
Je me place sur la ligne de départ, je me dis que je suis un peu loin mais pas trop, grave erreur. La course démarre et la je vois que je vais être obligé de slalomé, d’empreinter les trottoirs, de m’excuser etc. 1er km je suis à 4min 40. Aie 40 secondes de retard, la remonté en zig zag m’a bien fait mal mais tant pis il faut que je me rapproche de mon objectif. 2ème kilomètre 8min 40 bon je ne perd plus de temps j’arrive à courir à mon allure, je continue de doubler, à croire que je suis vraiment parti avec les tortues ou que les gens devant moi ont voulu jouer au lièvre. Le parcours est sympa, y a du monde tout le long, avec des groupes de musique tous les 3kms. Je vois le premier ravitaillement, mince y a que des éponges, je n’ai pas assez chaud pour m’arroser la figure avec. Bon tant pis on continue, je garde mon rythme mais je n’arrive pas à récupérer les 40 secondes.
Arrivé dans Saint Denis centre en passant par le parc derrière la Basilique, coin sympa que je ne connaissais pas, on continue dans la ville, 2ème ravitaillement : chouette de l’eau, le coureur devant moi prend la bouteille que je visais et hop je rate le ravitaillement, je me dis tant pis ce n’est qu’un 10km. Merci au publique dans Saint Denis pour les encouragements, je vois ma ville sous un autre œil maintenant.
6km on sort de Saint Denis et on se dirige vers le canal, on descend et donc après on doit remonter, ça commence à faire mal aux pattes tout ça. On longe l’A1 en la surplombant, il n’y a pas beaucoup de spectateurs par la et pas non plus beaucoup de coureurs on doit être 4 sur 200metres, c’est la que ça commence à se jouer dans la tête. Je commence à me dire que je suis un peu bête de me trouver la, à souffrir etc, mais je chasse ces idées, je suis un ancien triathlète après tout et la tête doit être plus fort que le reste.
Et la juste après la petite baisse de motivation j’entre dans les dessous du stade de France, ouah mais y a une vrai route la dessous. J’entends la foule en délire, je voie la lumière au bout du tunnel et hop dans le stade comme les champions, vraiment magique comme moment, bon je m’aperçois que les bruits de foule sortent des enceintes et qu’en fait seul 1 quart de tribune est remplis mais les spectateurs mettent l’ambiance et sont très prolixe en encouragements, on s’y croie vraiment . Du coup ça me donne des ailes et ça me permet de rattraper 16 secondes.

Je finis donc en 40”24 un peu déçus par mon mauvais choix stratégique du départ mais quand même content car j’ai couru 9km à l’allure que je m’étais fixé.
On assiste au départ du Semi Marathon :

Y a plus qu’à attendre les résultats.
Bon 68 ème au scratch, et 35ème sénior homme sur 774 arrivants.
Je remercie ma petite sœur Maelle qui a joué l’accompagnatrice et la photographe.