L’ascension du Pic Saint Loup

Notre rando valait un peu plus qu’un maigre article écrit depuis mon téléphone

Le Pic Saint Loup

Le Pic Saint Loup est une petite montagne située à 25min au nord de Montpellier. Le pic est visible d’un peu partout dans la région. Avec ses 658m il offre aux randonneurs et trailleurs un terrain de jeu idéal.

C’est parti pour l’ascension

N’ayant pas du tout prévu cette grimpette, c’est en baskets de villes, short de ville que nous allons effectuer notre rando. Le guide indiquait 3h45 de rando au total.

Le chemin commence par de la roche très coupante, les chaussures souffrent déjà mais c’est pas grave, on a la banane tellement c’est beau :

En bon geeks, on envoie nos photos en temps réel sur facebook, ça capte bien car l’antenne 3G est en haut de la montagne.

On continue l’ascension a bonne allure, le marathon semble déjà loin pour moi car je n’ai plus aucune douleur dans les jambes. On remonte des groupes de randonneurs un à un, les gens sont très gentils et très polis, ça change vraiment de Paris.

Il fait déjà très chaud, et la bouteille de 1.5L descend très vite, on fait attention d’en garder pour la descente.

On croise une trailleuse qui descend à toute blinde, on se dit tous les 2 qu’on vient de trouver notre nouveau terrain d’entrainement pour préparer le Mont Blanc et les Templiers.

On suit le GR 60 pendant un bon moment, on décide de prendre un raccourci en suivant des marques vertes. Grave erreur car le chemin devient vite très difficile et la randonnée se transforme en escalade, on rebrousse donc chemin pour suivre une voix orange.

Nous ne sommes plus très loin du sommet et on entend les randonneurs se ravitailler au loin. Un dernier effort et nous nous trouvons en face de la chapelle restaurée en 1996 :

Une pause magnifique

On pause alors nos sacs pour nous ravitailler et surtout contempler le paysage :

Panoramique du Pic Saint Loup

Il y a beaucoup de monde à prendre la pause, l’ambiance et joviale, les parents gardent bien leurs enfants car le précipice fait quand même 300m, à cette hauteur on ne se rate pas.

Le coin est également utiliser pour l’envole des planeurs, l’avion tracteur largue juste au dessus de nos tête le grand oiseau blanc silencieux et ses 2 pilotes. On est vraiment hors du temps, je m’imagine déjà très bien enchainer les montées dans ce cadre magnifique.

La descente

Il est courant de dire que le plus dur en trail ça n’est pas la montée mais plutôt la descente. Et ça sera vrai pour nous, on empreinte cette fois une voix bleu, bizarre, il n’y a personne.

On continue quand même et la ça commence à bien se corser. Il faut s’accrocher aux branches et descendre sur les fesses. ça glisse, les pierres roules de chaque cotés, la montagne est environnement qu’il va falloir apprendre à maitriser.

Je pense qu’on a mis plus de temps à descendre qu’à monter, hors de question de prendre le moindre risque dans cette période de récupération et de sortie de blessure.

Au final, 2h de rando avec un dénivelé de 450D+.

J’ai hâte d’habiter la région, on sent vraiment que c’est le paradis des sportifs :

• trail
• canoë
• kite-surf
• triathlon
• vélo
• tout y passe

Comme l’agent immobilier nous l’a dit, ici il y a une vrai vie après le boulot.